Revue Réalités Familiales de l’Unaf :

Majeurs protégés citoyens

La protection juridique des majeurs vulnérables et leur accès à la citoyenneté concernent la société entière. Pour en témoigner, faire le point sur les évolutions du droit et les défis à relever, le nouveau numéro de Réalités familiales, préfacé par Anne Caron-Déglise, donne la parole à des professionnels, des experts, des personnes protégées, et des familles. Leurs contributions éclairent avec acuité la nécessité de donner à cette politique publique des moyens à la hauteur de ses enjeux.

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L’Unaf favorable à un chèque alimentaire
tenant compte du nombre et de l’âge des enfants
et d’un montant minimum de 50 € par famille et par mois


Selon les budgets types de l'Unaf, pour vivre décemment, un couple et deux enfants de 4 à 6 ans doivent aujourd'hui dépenser 154 € de plus par mois qu'il y a un an. S'ils ont en plus deux adolescents, cette dépense supplémentaire passe à 219€. Leurs dépenses alimentaires représentent autour de 30% du total1. Il y a urgence à agir. L’Unaf demande la mise en place du chèque alimentaire pour que les familles puissent mieux se nourrir.


Tirer les conséquences de la baisse du pouvoir d’achat
Le pouvoir d’achat des familles ayant charge d’enfants a été considérablement rogné depuis 2021 et de nombreux postes de dépenses ont fait l’objet de hausses. Aujourd’hui, beaucoup de familles, en particulier les plus modestes, ne peuvent plus avoir une alimentation décente, tant du fait de la hausse des prix des denrées que de celle de tous les autres postes de dépenses. Elles choisissent en priorité des aliments peu coûteux et riches sur le plan énergétique, au détriment d’aliments de qualité suffisante (produits frais) et de bonne qualité nutritionnelle. Certaines familles se trouvent dans une situation d’urgence alimentaire.

Répondre à l’urgence
Pour répondre à cette urgence et pour que leur alimentation puisse s’améliorer notamment sur le plan qualitatif, l’Unaf préconise que le versement d’un chèque alimentaire s'effectue sous la forme d’une prestation monétaire, moins stigmatisante que des bons en papier. Cette prestation d’un montant minimum de 50 € par mois par famille devra être calculée en fonction du nombre et de l’âge des enfants la composant.

Pour être porteur de justice sociale, un seul moyen : le futur dispositif doit impérativement être familialisé, c’est-à-dire prendre en compte le nombre et l’âge des enfants. L’Unaf invite les Pouvoirs Publics à s’appuyer sur ses budgets-types (un instrument unique en France) et demande à être associée, en tant qu’association de défense des consommateurs, aux travaux préparatoires du chèque alimentaire.


[1] Les Budgets-types Unaf permettent de suivre mois pas mois l’évolution des dépenses nécessaires pour maintenir un niveau de vie décent pour 8 compositions familiales. Ici chiffres de mars 2021 et mars 2022.

 

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Campagne Présidentielle

Familles, les candidats s’intéressent à vous

Il y a 18 millions de familles en France. Qu’ont prévu les candidats à la Présidentielle pour prendre en compte leurs réalités de vie et leurs besoins ? L’Unaf présente ses 15 propositions pour donner confiance aux familles et propose de comparer les programmes des candidats pour les familles sur le site www.familles2022.fr.

15 propositions pour donner confiance aux familles

 

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L’appât du gain est incompatible avec la prise en charge de la vulnérabilité

La dénonciation du « système Orpéa » éclabousse le monde des EHPAD privées… Maltraitance sur personnes âgées et arnaques sur les services proposés : ce scandale requestionne la compatibilité du modèle économique lucratif avec le secteur du social et médico-social. Il rend urgent non seulement un meilleur encadrement par l’Etat mais aussi une écoute renforcée des usagers et de leurs familles.

 Si les faits dénoncés par le journaliste Victor Castanet dans son livre « Les fossoyeurs » sont avérés, ils doivent être sanctionnés. On ne peut accepter cet outrage à la dignité et au respect des personnes âgées, ni que cette affaire jette l’opprobre sur des professionnels et un secteur qui s’échinent au quotidien pour le bien-être de nos ainés. Impossible d’accepter que des groupes abusent de la confiance des familles qui « se saignent » en croyant offrir le meilleur à leurs proches, et profitent de financements publics sans qualité de service en contrepartie.

Dans tous les cas, ces évènements doivent conduire à requestionner la compatibilité du modèle économique lucratif avec l’accompagnement des personnes vulnérables et plus largement avec les services bénéficiant de financements publics. Le champ de la dépendance, au même titre que d’autres champs comme celui de la petite enfance, ne doit pas reposer que sur des questions de rendement au bénéfice des actionnaires.

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